dimanche 26 juillet 2009

This is the story of a girl "Nine Days"

"Hmmmmmmmm, je n'aurais pas dû boire autant cette nuit, j'ai tellement mal à la tête", pensa-t-elle, avant même d'ouvrir un œil. Elle avait passé la soirée au Foufs, avec des amis. Toute la soirée, les verres arrivaient de toute part. Comme c'était sa dernière soirée de libre avant le retour à l'université, elle décida d'en profiter, ne refusant aucune consommation alcoolisée, ni aucune danse avec un homme qu'elle trouvait mignon. La fin de sa soirée était très floue. En fait, elle avait aucun souvenir de comment elle avait réussi à se rendre chez elle. Une chance qu'elle avait de bons amis !

Elle pris son courage à deux mains et ouvrit, le moins possible, un œil. "Il ne doit pas être très tard dans la matinée, il fait encore très noir dans ma chambre", se dit-elle. Elle se retourna vers sa table de chevet. Elle senti alors qu'elle n'avait même pas pris le temps de se changer. Elle avait toujours son chemisier blanc et ses jeans. Malgré son regard embrumé, elle remarqua que son réveil-matin manquait à l'appel. "J'ai dû simplement le faire tomber en me couchant, j'étais pas trop trop dans mon état normal" s'est-elle dit. Ceci ne l'inquiéta pas outre mesure. Cependant, elle décida de se mettre beaucoup plus à l'aise en se déshabillant, ne gardant que sa culotte brézilienne. Elle se rendormi relativement rapidement, dans un sommeil lourd.

Quelques heures plus tard, la jeune demoiselle se réveilla à nouveau. La nuit avait été bonne et elle était bien reposée. En ouvrant les yeux, elle fut surpris. Elle n'avait toujours pas la présence de la lumière naturelle. Elle se mit donc à croire que le temps était plutôt gris. C'était dommage, elle qui avait envie d'aller faire un peu de vélo, pour sa dernière journée de congé.

Elle ouvrit donc la lumière et alla vers son miroir, voir dans quel état la soirée l'avait laissé. Ses longs cheveux roux allaient dans tous les sens, car elle n'avait pris le temps de les peigner après avoir défait sa tresse. Avec la sueur de la soirée, ses tâches de rousseur étaient plus perceptible qu'à la normale. Sa peau blanche était encore un peu luisante de cette chaleur qui l'habitait toujours, alors que ses beaux yeux verts étaient encore à moité endormi. Ses deux percings, l'un au sourcils gauche, l'autre à la langue et ses petites lunettes noires et carrés lui donnait ce petit air de méchante fille qui faisait fondre les hommes qu'elle rencontraient.

Dans un de ses tiroirs, elle pris son pull préféré, un mauve qu'elle avait acheté au dernier spectacle d'un de ses groupes fétiches, Alexisonfire. Elle mis aussi ses pantalons de coton blanc et des bas. Elle voulu alors ouvrir les rideaux de sa fenêtre. C'est alors qu'elle eu une grande surprise, il n'y avait pas de fenêtre derrière les rideaux. C'était simplement un mur. Elle commença à paniquer. Elle regarda la chambre. Tout y était parfaitement identique, les affiches de ses groupes préférés, les meubles, même les draps et les rideaux étaient exactement les mêmes. Le linge qu'elle retrouvait dans les tiroirs et dans le garde-robe était celui qu'elle avait aussi chez elle. Elle aurait pu jouer au jeu de trouver les différences, mais il n'y en avait que deux : le réveil-matin et la fenêtre avaient disparu.

"Mais c'est impossible !" s'écria-t-elle, seule dans sa chambre, comme pour se réveiller d'un mauvais rêve. Mais rien à faire, c'était la réalité, elle était dans sa chambre, sans être dans sa chambre. Une réplique parfaite et grandeur nature. Où pouvait-elle être ? Une personne l'avait-elle espionné pendant des semaines pour recréer sa chambre de façon si parfaite. Était-ce les meubles de sa chambre ou simplement d'autres identiques ? Pourquoi la chambre n'avait-elle aucune horloge, ni fenêtre ? Elle en avait aucune idée. Soudainement, un vertige la pris. Si c'était qu'une réplique de sa chambre, elle n'était plus dans la maison de ses parents. Alors il devait y avoir, derrière la porte, autre chose que la maison dans laquelle elle avait grandi. Elle n'avait plus le choix, elle se devait d'ouvrir la porte et elle voir dans quel pétrin elle pouvait actuellement être ...

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